L’égoïste classe politique Gabonaise . Photo: Droits réservés/Gabon Intelligent
Depuis le début de l’année 2022 Pierre-Claver Maganga Moussavou candidat déclaré pour la nième à la présidentielle gabonaise de 2023 a organisé plusieurs rencontres politiques dans l’hinterland. Dans l’une de ses causerie politique l’homme s’en est pris à Ali Bongo au sujet de son fils Biendi Maganga Moussavou. Ainsi Maganga Moussavou a déclaré à Lebamba « C’est Ali qui l’a pris de là où il était pour l’amener au gouvernement, je demande que quand il cesse de travailler, qu’on sache où est-ce qu’il va aller et (...)
Depuis le début de l’année 2022 Pierre-Claver Maganga Moussavou candidat déclaré pour la nième à la présidentielle gabonaise de 2023 a organisé plusieurs rencontres politiques dans l’hinterland. Dans l’une de ses causerie politique l’homme s’en est pris à Ali Bongo au sujet de son fils Biendi Maganga Moussavou. Ainsi Maganga Moussavou a déclaré à Lebamba « C’est Ali qui l’a pris de là où il était pour l’amener au gouvernement, je demande que quand il cesse de travailler, qu’on sache où est-ce qu’il va aller et qu’est-ce qu’il va faire après parce qu’on ne jette pas les gens comme ça ». Si on peut comprendre qu’un père se soucie de l’avenir professionnel de son fils mais comment cela peut-il se faire dans un meeting politique ? comment peut-on exiger de son adversaire politique de recaser son enfant ? Enfant d’ailleurs qui n’a pas hésité a quitté le parti politique de son père qui lui a permis d’entrer au gouvernement ? Depuis quand lorsque le président de la république sollicite un cadre du privé pour entrer au gouvernement, il a l’obligation de le recaser ? Biendi Maganga Moussavou est-il le premier cadre du privé à entrer et en être remercié ? Pierre-Claver Maganga Moussavou vient-il de découvrir la vie politique Gabonaise ?
Universités fermées, campus universitaire fermé depuis 2014, chômage endémique mais seul compte Biendi Maganga Moussavou
A l’heure où la plus grande université gabonaise n’a toujours pas fait sa rentrée académique pour le compte de l’année 2021-2022 et que le campus universitaire est fermé depuis novembre 2014, Maganga Moussavou n’a trouvé que comme sujet pertinent la situation professionnelle de son fils. Ainsi va le Gabon
Le moins mauvais système politique est celui qui permet aux citoyens de choisir l’oligarchie qui les gouvernera. On l’appelle généralement la démocratie.
Jacques De Bourbon Busset
Cette sortie lunaire du président candidat a été suivie par celle de l’épouse de celui-ci, la vice-présidente du Parti Social Démocrate et unique députée de la formation qui parlant des personnes qui ont quitté récemment leur formation politique a déclaré : « Si vous voyez ces élus démissionner du Parti Social Démocrate, c’est parce qu’ils ont faim ». Vous ne voyez rien de bizarre à charger des amis d’hier qui vous ont tourné le dos ? Le problème dans le cas de Mme Maganga Moussavou, c’est que parmi les élus démissionnaires, il y a leurs fils, celui dont le père exige qu’il soit recasé. Voilà Mme Maganga Moussavou qui traite son propre fils d’affamé, d’homme sans conviction guidé par son ventre. Comment une mère peut-elle parler ainsi de son fils ? Il est vrai que Biendi Maganga Moussavou à son âge doit voler de ses propres ailes mais les parents ne doivent-ils pas quand même assistance à leurs enfants surtout lorsqu’il a faim.
“Tous les gueux se réconcilient à la gamelle.” Denis Diderot
Ces sorties qu’on peut trouver anecdotiques sont tout de même symptomatiques de la classe politique gabonaise. Une classe politique inconséquent, déconnectée du réel, nombriliste et très éloignée des préoccupations des gabonais. Ces gens ne pensent qu’à eux, tous leurs aient dû, tous leurs aient permis, rien pour la plèbe. Au Gabon la classe politique ressemble à une l’oligarchie française du moyen-âge et en plus le système est tellement verrouillé qu’on se demande d’où peut venir le salut.
Le PSD est un parti politique dirigé par Maganga Moussavou, sa femme est vice-présidente et unique députée du parti, leur fils en était également l’unique ministre et les autres militants doivent se contenter de miettes et de faire le bruit lors des meetings.
« Le monde est gouverné par une oligarchie qui méprise le peuple, et hélas le peuple ne réagit pas. » Franck Ntasamara