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"Aux sources africaines de l’invention de la religion primordiale universelle"
Publié le : 19 mai 2022 à 15h49min | Mis à jour : Mai 2022

"Aux sources africaines de l’invention de la religion primordiale universelle". Photo: Droits réservés/Gabon Intelligent

Après avoir partagé un exemple de culte religieux traditionnel ou antique, encore pratiqué en Russie, dans cet Occident contemporain moderne actuel athé devenu quasiment, notamment dévoilé et référencé en phase de préparation de ce conflit armé avec L’Ukraine, il me paraît important de m’interroger sur la part revenue au Continent africain de l’invention de la "Religion primordiale Universelle".
Nous entendons par religion primordiale universelle toute forme de croyance religieuse fondamentale et (...)


Nous entendons par religion primordiale universelle toute forme de croyance religieuse fondamentale et pratiquée depuis des origines de l’humanité par les membres d’une communauté donnée. Ainsi, celle-ci par le biais des transes, les Russes et Noirs africains peuvent parfaitement entrer en communication avec les forces de l’esprit ancestrales du clan et du lignage du groupe ou du peuple.

À partir de cette dernière procession religieuse, peuvent en découler d’autres et en garder l’essentialité pour s’ouvrir finalement, par la suite, à des changements notables.

Autrement dit, pourquoi ce type de religion primordiale russe n’existerait elle pas en Afrique ? Et, dans le cas où celle-ci existerait effectivement ou aurait existé dans ce continent, pourquoi l’avoir abandonnée ou, plus précisément, pourquoi sera-t-elle en déclin ?

En effet, cette période de militarisation outrancière et inacceptable pour la majorité du monde contemporain, soit par solidarité humaine, en temps de grave crise armée pouvant se muer en Guerre mondiale, soit à cause des égoïsmes humains très personnifiés, soit encore à cause de la forte valeur ajoutée des religions ésotériques paraissant, d’emblée si étonnantes et étouffantes pour nombre d’entre- nous, y compris probablement les Américains du Nord et les Européens. Ces derniers paraissant, sans doute de moins en moins partisans des églises chrétiennes traditionnelles et du réveil, héritées des églises presbytèriennes ; elles-mêmes résultant du protestantisme fondé par l’Allemand Martin Luther en 1517 !

C’est pourquoi, il semble bien que la mobilisation ou l’exploitation de ce type de rite de communion russe avec les forces de l’esprit antiques dans une chaîne de télévision russe fasse douter tous ceux qui pensent que tous les Occidentaux eussent abandonné la majorité de leurs rites ancestraux ; du fait de leur imprégnation ou adhésion quasi-totale à des religions révélées par le livre et consacrées, entre autres, par l’avènement du christianisme. À l’exception du judaïsme à classer également comme religion millénaire pratiqué par les Juifs d’origine d’Israël

.

En revanche, cette publication d’une religion russe n’étonnerait point tout bon initié aux choses de l’esprit liées aux rites ancestraux africains. Ne pas y croire procéderait de l’ignorance, par exemple, de la célébration du culte des ancêtres défunts du Gabon (Agombenèro chez les Ngwe-myènè, Mélan chez les Fang, Dissumba chez les Tsogo, etc.), en tant de crise. Ces rites dédiés aux ancêtres défunts participent également de l’anthologie de l’être née de la Bantouité, base commune de l’ancestralité de nombreux peuples africains et en référence à leurs cosmogonies respectives.

Je ne doute pas un seul instant que ces rites soient encore pratiqués à tous le moins en tous pays d’Afrique Centrale, orientale et Australe non totalement islamisés. Non totalement islamisés dans la mesure où, les autres, qui le sont bien entendu, ont perdu tous et dans la longue durée quasiment tout substrat de leur religion antique ou primordiale.

Aussi, considérant qu’avant la période de la catastrophe géologique terrestre du Big-bang, du fait de la tectonique des plaques ou glissement des parties profondes du noyau terrestre, dont l’épicentre se situait fondamentalement en Afrique, cette métamorphose physique mua progressivement la terre en cinq continents, alors que celle-ci était d’abord physiquement uniforme et en faisait la source commune de l’humanité.

Et,

par conséquent, toute l’humanité primordiale, y comprise dans son essence civilisationelle originelle africaine, ne pouvait qu’être la source des us et coutumes ou des rites et croyances religieuses primordiales de toutes les communautés humaines de notre Planète.

En admettant que celle-ci n’aurait pas pu se produire dans la périphérie probablement immergée des océans plus tard ! En admettant, enfin, également que les premières traces humaines sur la terre seraient africaines. Si l’on en croit les révélations relatives aux sources africaines du plus ancien sarcophage mondial de dame "Lucy", découvert en Égypte, en 1974, et qui daterait de 3 millions d’années.

Aussi, pourrait-on être tenté contradictoirement d’affirmer son admiration pour cette inspiration importante de recours aux sources fondamentales des religions traditionnelles ou anciennes, afin de les mobiliser dans la résorption de l’actuelle crise politico-militaire profonde qu’affrontent La Russie et L’Ukraine. À moins qu’elles aient été instrumentalisées à des fins politiciennes !
Pour conclure, étant donné que cette assise religieuse est stratégiquement utilisée comme un moyen percutant et mobilisateur de la fibre adhésive et sociétale de ses croyants russes, vu la religiosité naturellement hypnothisante de ce culte russe, nous ne saurions guère plus douter que Russes et Ukrainiens, bons pratiquants de ces rites ancestraux soient obligés de fumer le calumet de la paix, car tous deux, en outre, étroitement
liés génétiquement et originellement par leur parentèle.

Et, par conséquent, ils y trouveront les moyens potentiels de défense de la nation russe pour la survie et/ou le rayonnement de leur deux États, bien que ceux-ci soient encore aujourd’hui en temps de guerre.
Enfin, comment comprendre que des peuples dits civilisés et développés ou plus modernes que d’autres, comme ceux de la Russie actuelle aient pu incroyablement conserver intactes leurs croyances ou idéologies religieuses ancestrales anciennes, et sans honte ni mépris ?

Comment paradoxalement accepter que des peuples africains, nettement plus pauvres et vraisemblablement plus
complexés, aient tous en masse abandonné leurs propres croyances religieuses au profit des importées de l’Occident et d’Asie. Exprimant ainsi une irresponsabilité et un complexe d’infériorité manifestes au profit de cultes religieux savamment controuvés et venant d’ailleurs, c’est-à-dire d’autres continents.
En espérant que les quelques résistants africains à ce phénomène de mode et de masse de nouvelle colonisation christianiste, d’asservissement, d’endormissement religieux par exemple, à n’en point douter invisible avec la même ampleur ni en Europe, ni en Asie, soit enfin, venu le jour, combattu ou simplement ostracisé en Afrique.

Personne ne doute que de lourds intérêts pécuniaires de leurs propagandistes soient tapis dans l’ombre ! D’autant plus convaincu que ces églises du réveil agissent pour appauvrir davantage leurs moults convertis que les inciter à un développement harmonieux de nouvelles dynamiques socio-économiques rentables. Telle serait sans doute, de culte à culte, le choix abitam æternam d’une somnolence éternelle de leurs fidèles ; en attendant que Jésus-Christ ressuscite de nouveau !