Depuis quelques mois les Gabonais sont soumis à un battage médiatique comme le seul PDG sait en organiser. La télévision arbore un médaillon « He for She » 24H/24H et 7jours sur 7 depuis le 8 mars. La lutte contre les violences faites aux femmes est devenue la priorité des priorités, Martial Tchibinda a écrit un édito dithyrambique sur le sujet, tous les ministres prennent le sujet à bras le (...)
"> Depuis quelques mois les Gabonais sont soumis à un battage médiatique comme le seul PDG sait en organiser. La télévision arbore un médaillon « He for She » 24H/24H et 7jours sur 7 depuis le 8 mars. La lutte contre les violences faites aux femmes est devenue la priorité des priorités, Martial Tchibinda a écrit un édito dithyrambique sur le sujet, tous les ministres prennent le sujet à bras le (...) ">"He for She" mais dans les faits on vous chie dessus . Photo: Droits réservés/Gabon Intelligent
"He for She" partout, on en vient à penser que les Gabonaises sont les femmes les plus violentées du monde
Depuis quelques mois les Gabonais sont soumis à un battage médiatique comme le seul PDG sait en organiser. La télévision arbore un médaillon « He for She » 24H/24H et 7jours sur 7 depuis le 8 mars. La lutte contre les violences faites aux femmes est devenue la priorité des priorités, Martial Tchibinda a écrit un édito dithyrambique sur le sujet, tous les ministres prennent le sujet à bras le (...)
Depuis quelques mois les Gabonais sont soumis à un battage médiatique comme le seul PDG sait en organiser. La télévision arbore un médaillon « He for She » 24H/24H et 7jours sur 7 depuis le 8 mars. La lutte contre les violences faites aux femmes est devenue la priorité des priorités, Martial Tchibinda a écrit un édito dithyrambique sur le sujet, tous les ministres prennent le sujet à bras le corps. Un numéro vert 1404 a été mis en place, dernièrement le ministre Guy Patrick Obiang a sensibilisé le personnel des forces de police, ce dernier a invité ces points focaux à une meilleure synergie et à une mutualisation des actions aux bénéfices des différentes victimes des violences basées sur le genre.
Mais Pourquoi tant de bruits ?
Toute personne bien cortiquée se dirait ça doit être parce que le gouvernement dispose de chiffres montrant une forte recrudescence des violences basées sur le genre. Que nenni ! Au Gabon il n’existe aucune statistique sur ce phénomène que nous ne cherchons pas à minimiser. On connaissait la doctrine de la gouvernance romaine de l’antiquité Panem et circenses (du pain et des jeux), le gouvernement Gabonais a amélioré le processus en faisant du tapage médiatique sur des sujets sans intérêt pour l’opinion publique nationale mais à destination de la métropole .
La propagande est autochtone, la vérité vient d’ailleurs. Alice Parizeau
Ainsi on a eu tour à tour, le mariage traditionnel, la dépénalisation de l’homosexualité, égalité homme-femme, aujourd’hui ce sont les violences basées sur le genre.
Libreville est une ville très insécure
Concrètement sur le plan de la sécurité les derniers résultats de l’afrobaromètre montrent que les Gabonais se sentent de plus en plus en insécurité au quotidien (65%), il y a fort à parier que les 35% qui se sentent en sécurité vivent en milieu rural.
Une Kyrielle de problèmes mais des manœuvres dilatoires sur un phénomène qu’on ne peut juguler qu’en donnant plus d’autonomie aux femmes :
On aurait pu en citer d’autres, on y passerait la journée mais le gouvernement à sa lubie, la lutte contre les violences faites aux femmes.
Le Gabon n’est pas différent des autres pays dans le monde, plus les femmes sont pauvres plus elles sont exposées aux violences conjugales donc si le gouvernement veut réellement résoudre le problème qu’il s‘attaque au problème de la pauvreté qui est d’abord la conséquence de sa mauvaise gouvernance.